EconomieEnvironnement

Réunion publique « extinction nocturne »

Compte-rendu de la réunion sur l’extinction des éclairages nocturnes du jeudi 13 octobre

Extinction entre 23h et 5h, arrêté a été signé le 10 octobre suite à la délibération en conseil municipal le 5.
Dans l’assistance, en exceptant les conseillers municipaux et le personnel de la mairie, plus le capitaine de la gendarmerie, il y avait une vingtaine de personnes. Aucune voix ne s’est élevée contre cette extinction.


Une présentation (power point) faite par une personne de Hérault Energie qui nous a présenté les bienfaits qu’apportait une extinction : tranquillité de la faune nocturne, qualité du sommeil des riverains, économie d’énergie.
Dans le département ce genre d’opération a débuté il y a quelques années avec une montée du nombre de communes importante (presque doublé) depuis 2020, 2021.
Saint Aunès vient enfin de se décider suite au risque lié à l’augmentation du prix du kWh.
Dans l’hérault, l’éclairage public c’est 150Gw/h. La dernière diapositive de Hérault Énergie était relative à notre village : la facture annuelle relative à l’éclairage public est de 46 k€ (306 372 kw/h) pour l’instant et risque d’atteindre 69 k€. En réalisant cette opération d’extinction, la facture devrait rester aux environs de 45 k€.
Le coût de cette opération par le prestataire « SPIE » sera de 3 k€.


Il y a plusieurs armoires de commandes via des horloges astronomiques (alors pourquoi les rues sont-elles encore éclairées alors que le soleil est déjà levé ?) mais il y aurait actuellement 1000 candélabres dont la moitié en LED, sans compter les mats qui seraient éventuellement à changer. Un ensemble LED coûte un peu plus de 800 €, d’après l’ingénieur de nos services techniques cela reviendrait à 320 k€ de tous les changer, ce qui financièrement n’est pas envisageable sur une courte période mais une couverture 100 % LED est visée sur le long terme (au fur et à mesure des remplacements).
Le passage en LED pour les communes qui l’ont réalisé permet une baisse de 40 % de la consommation « uniquement ».


Les rues de la ZAC St Antoine qui dépendent de l’agglo seront également éteintes à l’exception des 2 principaux ronds-points.


Toutes les solutions existantes d’allumage sur détection de présence sont trop onéreuses et diminuent la durée de vie des éclairages.


Questions posées :

  • Il n’y a actuellement pas de zonage sur les éclairages publics. Seul l’écoparc est séparé, car piloté par l’agglo. Il a été demandé que 2 ronds points restent allumés. Le reste sera coupé comme la ville.
  • Il y a plusieurs armoires de contrôle disséminées dans la ville, qui alimentent ces éclairages, mais elles ne sont pas liées à des routes ou quartiers particuliers et pas suffisamment séparées pour faire du contrôle par zone.
  • Notion de ville pilotée (smart city) avec contrôle par zone en fonction de l’usage. Pas de réflexion de ce coté
  • Abordé également la notion de contrôle individuel par détecteur de présence. A été opposé qu’en allument et éteignant cela diminue la durée de vie. Oui mais lié à la qualité des alimentations de leds (Si étudiées en fonctions, certaines alimentations résistent beaucoup mieux à cela. A été opposé également le cout. J’ai expliqué qu’à 0.40€ le Kw/h, tout heure d’exaction supplémentaire participant au financement, et qu’à 1 à 2Kw par point d’éclairage, c’est 0.4 à 0.8 euros de l’heure de gagné. En seulement 400 heures d’extinction, un dispositif d’extinction automatique à 300 euros est financé (1 an à 1.5 heure par jour…)).
  • Pas de prise en compte des études récentes sur le rapport entre la température de couleur de la lumière led et la gêne possible de la faune.
  • Pose de déflecteurs envisagée sur les équipements sportifs afin de ne pas gêner les usagers de la route et les riverains. Action toutefois non datée.
  • Il est envisagé de moduler ces plages horaires en fonction de certains évènements (fêtes de saint aunes). Quel cout pour ces modulations ?

(Pour informations, la proposition d’extinction nocturne de l’éclairage public faite par l’équipe minoritaire du mandat précédent (J-M. Preget, N. Trial, G. Garcia, J. Deter) avait été refusée il y a 8 ans car trop complexe à mettre en œuvre pour des économies d’énergie « surement » insuffisantes)

Compte-rendu rédigé par Alain Guigard et Jean-Philippe Civade